samedi 24 septembre 2022

CONTE : Le cordonnier au Pays de Salat-A-Zein

Il était une fois un cordonnier qui était très bizarre.

Il s'appelait Massoud. Il avait une cabane. Il travaillait et il dormait dans sa cabane.

Mais ça c'était normal, tout le monde faisait comme lui.

Mais voilà lorsque quelqu'un lui apportait des chaussures à réparer, Massoud prenait la chaussure, il plantait un clou dans la semelle, il montait sur la colline à côté de sa cabane, il regardait le ciel ; Et puis il redescendait et plantait un clou, puis il remontait sur la colline et regardait le ciel. Et à nouveau il redescendait et plantait un clou, et ainsi de suite, toute la journée.

Les gens du village disent qu'il y a très longtemps, Massoud n'était pas comme ça. Les gens disent qu'il y a longtemps Massoud était comme tout le monde.

Il se réveillait le matin, il montait sur la colline et faisait sa prière ; Et puisqu'il n'était pas marié il demandait à Dieu de lui envoyer une femme. Et puis il descendait de sa cabane, il travaillait toute la journée comme tout le monde.

Mais voilà un jour, pendant que Massoud était en train de faire sa prière, un aigle immense arriva, il attrapa Massoud par les épaules ; Il traversa un désert, puis une mer, puis encore un désert et encore une mer. Et il déposa Massoud à l'entrée d'une ville.

C'était une ville que Massoud ne connaissait pas, mais la ville était belle.

Massoud commençait à marcher dans une rue, il aperçut deux personnes qui s'étaient rencontrées et les deux personnes se dirent "Salat-A-Zein" (ce qui signifie à peu près "c'est merveilleux"). Et Massoud se disait "c'est sûrement leur façon de dire Bonjour".

Il continuait à se promener, et dans une rue il vu une boucherie. Il vu une femme qui entrait dans la boucherie, cette femme avait acheté de la viande et elle dit "Salat-A-Zein, Salat-A-Zein, Salat-A-Zein....." cinq fois. Puis la femme pris la viande et elle sortit.

Et Massoud commençait à être un peu intrigué. Il continuait de se promener dans une autre rue ; Il vu un cordonnier comme lui et il vu un homme qui entrait chez le cordonnier.

L'homme prit des chaussures neuves, et l'homme dit "Salat-A-Zein, Salat-A-Zein, Salat-A-Zein....." vingt fois. Ensuite l'homme prit les chaussures et sortit. Et Massoud ne comprenait plus rien du tout. Massoud entra chez l'autre cordonnier et lui dit :

- Voilà moi je suis étranger, je viens d'arriver dans cette ville, et depuis ce matin, je ne vois que des choses bizarres chez vous.

L'autre cordonnier lui dit :

- Mais qu'est-ce que tu as vu de bizarre ?

Massoud dit :

- Voilà, depuis ce matin je vois les gens acheter sans payer... Les gens ne payent pas...

L'autre lui dit :

- Mais comment ça les gens ne payent pas ?

Massoud lui dit :

- J'ai bien vu celui qui vient de prendre les chaussures.

L'autre cordonnier éclata de rire. Il lui dit :

- Mais non... Celui qui a pris les chaussures a payé. Les chaussures coûtaient 20 Salat-A-Zein, il m'a dit 20 Salat-A-Zein.

Massoud lui dit :

- Mais... Et l'argent ?

Et l'autre dit :

- Ah non, dans cette ville on n'a pas besoin d'argent. Dans cette ville tout le monde achète et tout le monde vend en disant "Salat-A-Zein".

Massoud qui était un peu méfiant dit à l'autre cordonnier :

- Maintenant si je vais dans la pâtisserie d'à côté et si je dis vingt fois Salat-A-Zein, on me donne un gâteau ?

L'autre dit :

- Mais non, tu n'as rien compris. Tu vas à côté ; Tu dis deux fois Salat-A-Zein, on te donnera un gâteau. Si tu dis une fois Salat-A-Zein on te donnera une pomme, une orange ou une banane.

Massoud dit :

- Mais c'est extraordinaire, est-ce que je peux rester dans cette ville ?

L'autre cordonnier lui dit :

- Mais tout le monde peut rester dans cette ville, à une seule condition. Dans cette ville chacun achète ce qu'il lui faut, jamais plus, jamais moins. Si tu as besoin de deux pommes, tu prends deux pommes. Pas trois sinon il n'en restera pas pour les autres, mais pas une non plus. Si tu as besoin d'un pain, tu achètes un pain ; Pas deux et non pas la moitié, et tu pourras rester autant que tu veux.

Massoud dit :

- Il reste quand même un problème, moi aussi je suis cordonnier. Est-ce que dans cette ville je peux trouver du travail ?

L'autre lui dit :

- Mais vraiment tu tombes du ciel. J'ai tellement de travail chez moi que tu peux rester avec moi...

Et Massoud avait accepté, et le jour même il commençait à travailler. Il avait loué une petite maison et avait pris l'habitude de quitter sa maison le matin. Il allait travailler jusqu'à midi. À midi il s'arrêtait, il allait au marché et faisait ses courses, et puis il rentrait chez lui.

Et Massoud était heureux. Il était heureux comme ça pendant un an. Au bout d'un an, un jour, il allait à son travail et il était un peu rouge, un peu gêné, et son patron qui était devenu son ami lui dit :

- Qu'est-ce qu'il t'arrives Massoud ? Tu as envie de rentrer dans ton pays c'est ça ?

Massoud dit :

- Non au contraire, je suis tellement bien dans cette ville que j'ai envie de me marier mais... Je ne connais pas les coutumes, je ne sais pas comment on fait...

L'autre lui dit :

- Mais Massoud, tu sais dans cette ville tout est simple. Dans cette ville les jeunes filles qui veulent se marier vont tous les jeudis après-midi sur la plage. Elles se promènent sur la plage et elles portent chacune sur la tête une cruche ; Un vase avec de l'eau. Jeudi après-midi, tu vas sur la plage, s'il y a une jeune fille qui te plaît, tu discutes avec elle et tu lui demandes à boire. Si la jeune fille te donne à boire c'est qu'elle veut bien se marier avec toi. Mais si la jeune fille ne te donne pas à boire, il faudra que tu en cherches une autre.

Massoud avait attendu jeudi après-midi, il avait mis ses plus beaux vêtements et était parti sur la plage. Et sur la plage il y avait plein de jeunes filles qui se promenaient. Toutes étaient belles. Il y avait une jeune fille qui avait plu à Massoud. Massoud s'approcha d'elle et il lui parla. Et Massoud qui était très timide avait osé, il lui demanda à boire et la jeune fille lui donna à boire.

Alors Massoud et la jeune fille se marièrent. Puis Massoud loua une maison un peu plus grande tout en gardant ses habitudes. Il quittait sa maison le matin, il allait travailler jusqu'à midi et à midi il s'arrêtait. Il allait au marché, faisait les courses et puis il rentrait chez lui.

Mais voilà qu'un jour Massoud avait fini de travailler. il passa au marché et sur le marché il y avait un poisson immense, un poisson magnifique. Il se dit "c'est extraordinaire, avec ce poisson ma femme me fera plein de plats... J'en suis sûr, j'en mangerais jour et nuit pendant trois semaines...."

Il demanda au marchand :

- Combien coûte ce poisson ?

Le marchand lui dit :

- Attention ce poisson est très grand, il coûte 50 Salat-A-Zein

Massoud n'avait pas pu se retenir, il commença à dire Salat-A-Zein, Salat-A-Zein.... Et lorsqu'il eut fini de dire cinquante fois Salat-A-Zein, le marchand lui dit :

- Ce poisson est à toi, tu peux le prendre.

Massoud se baissa, il pris le poisson et le poisson était grand. Le poisson était tellement grand que Massoud était obligé de le porter sur sa tête. Mais il était si heureux en pensant à tous les plats que sa femme allait faire, qu'avant d'arriver à la maison il appela sa femme. La femme ouvrit la porte et quand elle vu son mari avec ce poisson immense sur la tête elle dit :

- Malheureux ! Tu n'avais pas le droit de faire ça. Dans cette ville chacun achète ce qu'il faut, jamais plus, jamais moins, et ce poisson est tellement grand qu'il peut nourrir dix familles alors que ne sommes que deux personnes. Dans cette ville tu n'as pas le droit de faire ça....

À peine la femme avait-elle fini de parler, que l'aigle était revenu, il attrapa Massoud par les épaules. Il traversa une mer, un désert, encore une mer puis encore un désert. Il déposa Massoud à l'entrée de sa cabane et les gens du village disent que c'est depuis ce jour-là que Massoud lorsqu'il plante un clou dans la semelle, il monte sur la colline, regarde le ciel et redescends puis plante un autre clou. Ensuite il remonte sur la colline et regarde à nouveau au ciel. Mais l'aigle...

L'aigle n'était jamais revenu.


Traducteur : Jihad Darwiche

mercredi 20 mai 2020

Ne jamais se plaindre aux créatures

Le conseil que je vous donne est que vous ne devez jamais vous paindre de ce qui vous arrive, que ce soit à un ami ou à un ennemi, et que vous ne devez jamais vous irriter contre le Seigneur en raison de ce qu Il vous envoie comme malheurs.

Bien au contraire, vous devez montrer ce qui est bien et exprimer de la reconnaissance. Mentir, en manifestant de la reconnaissance sans avoir de faveur, est mieux que d'être sincère en exprimant ton irritation et tes plaintes pour une épreuve que tu endures.
Au demeurant, quelle est la créature qui est dépourvue des faveurs de Dieu ( qu'Il soit exalté) ?
Le Très-Haut a dit : « Si vous vouliez compter les bienfaits de Dieu) vous ne sauriez les dénombrer. » Coran 14:34

Combien de bienfaits possèdes-tu sans en être conscient ?
Ne place ta confiance en aucune créature et ne te sens familier avec aucune d'elles. Ne montre à personne ce que tu endures. Fais en sorte que ton intimité et ta familiarité soient avec Dieu Seul, que tes plaintes lui soient adressées à Lui Seul, sans qu'il n'y ait une deuxième personne après Lui. Personne ne possède le pouvoir de nuire ou d'être utile, de faire parvenir les biens ou de les éloigner, de rendre puissant ou d'humilier, d'élever ou d'abaisser, d'appauvrir ou d'enrichir, de remuer ou d'apaiser. Toutes les choses sont la création de Dieu et elles sont entre Ses mains. (C'est avec Son ordre et sa Permission qu'elles évoluent. Toute chose évolue vers un terme déterminé, et chacune possède une mesure precise auprès de Lui. Personne ne peut faire avancer ce qu'Il a retardé, et personne ne peut retarder ce qu'il a fait avancer.

Le Très Haut a dit « Si Dieu te frappe d'un malheur, nul autre que Lui ne l'écartera de toi. S'il veut pour toi un bien, nul ne détournera de toi sa faveur. Il l'a donne à qui il veut parmi ses serviteurs. Il est Celui qui pardonne, Il est miséricordieux. » Coran 10:107

Si tu te plains de Lui, alors même que t'es en bonne santé et jouissant d'un bienfait, que tu revendiques d'autres bienfaits supplémentaires, en refusant de réfléchir à ce qu'll t'a déjà donné comme bienfaits et santé, et en les sous-estimant, Il S'irritera contre toi et t'enlèvera ces bienfaits.
Ainsi, Il concrétisera tes plaintes, exacerbera tes malheurs, intensifiera ton châtiment, te détestera et te déconsidérera. Aussi, prends garde aux plaintes, quitte à ce que tu sois pris par une morsure de tenailles.

Je ne cesserai jamais de te mettre en garde contre cela, car la plupart des épreuves qui surviennent au Fils d'Adam résultent de ses plaintes de son Seigneur.
Comment peux-tu te plaindre de Lui alors qu'Il est le plus Miséricordieux des miséricordieux, et le Meilleur des Juges ? Il est Sage et absolument informé, Compatissant et Clément, Doux avec Ses serviteurs. Il n'opprime pas Ses serviteurs. Il est pour eux tel un bon médecin, compatissant, doux et très proche. Peux-tu douter de la compassion d'une mère pour son enfant ?
Le Prophète (SWS) a dit : « Dieu est plus miséricordieux à l'égard de Son serviteur qu'une mère à l'égard de son enfant. »

Discours de cheikh Abd Al Qadir Al-Jilani (1078-1166)

dimanche 1 avril 2018

Al-Fath Ar-Rabbânî wal-Fayd Ar-Rahmânî PDF et EPUB

Voici le livre :

Al-Fath Ar-Rabbânî wal-Fayd Ar-Rahmânî
L'Ouverture Seigneuriale et la Manne du Miséricordieux

de Cheikh Sidi Abd al Qadir al-Jilani en Français.

mercredi 13 septembre 2017

samedi 1 avril 2017

Coran complet MP3 de Khalil Didi (خليل ديدي)


Le Coran version warch - 60 hizb
Version 114 chapitres (total 1.6 GO) :
Version 480 parties (ou huitièmes de hizb) (total 1.6 GO) :
Voilà, c'est le seul réciteur coranique qui m’intéresse donc n'essayez pas d'en trouver un autre sur ce blog.